« Il en est du royaume de Dieu comme d’un homme qui aurait jeté la semence en terre. Qu’il dorme ou se lève, la nuit et le jour, la semence germe et grandit sans qu’il sache comment »
Le royaume de Dieu, nous ne l’avons jamais vu. Il est en effet « le royaume qui vient », c’est-à-dire le royaume que Dieu nous promet en partage si nous Lui restons fidèles jusqu’à la fin, jusqu’au jour où nous comparaîtrons devant Lui. Si le royaume de Dieu est déjà là, puisque Jésus l’a dit, ce n’est qu’en espérance, une espérance si forte et si puissante qu’elle rend le royaume à venir déjà présent parmi nous. Mais ce n’est qu’une espérance ! Or, dans le royaume de Dieu, il n’y a pas de place pour l’espérance, car il est vision parfaite et éternelle de Dieu : il n’est plus objet d’espérance, car il est vu et possédé pleinement pour toujours. Donc, le royaume de Dieu est un royaume qui vient, il est le royaume que Jésus nous demande d’attendre avec foi et espérance, il est le royaume que nous ne connaissons pas encore dans toute sa dimension. C’est pourquoi Jésus, dans sa comparaison, dit que l’homme ne sait comment la semence germe et grandit : ce royaume demeure mystérieux pour ceux qui l’attendent !
Notre nature humaine est faible et limitée en elle-même. Aussi le Seigneur Jésus nous annonce et nous explique le royaume de Dieu sous forme de paraboles ou de signes. Or, un signe peut avoir plusieurs sens ; un signe peut ainsi être compris d’une certaine façon, alors que celui qui est l’auteur du signe aurait voulu dire tout autre chose. Il faut donc avoir une certaine assurance que le signe a été bien compris et interprété. Alors, pour ce qui regarde les signes du royaume de Dieu, comment être sûr que ces mêmes signes ont été bien compris et interprétés ?
Il n’y a en fait qu’une seule réponse à cette question : il faut que nous fassions confiance à l’Esprit-Saint qui peut tout et qui peut tout nous confirmer par son action en nous. En un mot, il faut que nous pratiquions l’obéissance de la foi, il faut que nous soyons de vrais disciples du Seigneur, c’est-à-dire des hommes, des femmes qui désirent ardemment apprendre tout de Lui !
« Il expliquait tout en particulier à ses disciples. »
Oui ! Soyons des disciples du Seigneur Jésus. Soyons à son écoute. Écoutons cette Parole de Dieu qu’Il est en personne. Recevons-le ainsi dans la communion eucharistique, avec confiance et abandon, comme Marie, la première et la plus fervente de tous les disciples du Christ ! Que par Marie et pour Marie, notre Mère à tous, le royaume de Dieu vienne habiter nos cœurs, et par là le monde entier et tout l’univers !