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L’encyclique « Dilexit nos » sur le Sacré-Cœur de Jésus

Publié le 26 octobre 2024

« Il nous a aimés », l’encyclique du Pape sur le Sacré-Cœur de Jésus « Dilexit nos », la quatrième encyclique de François, retrace la tradition et l’actualité de la pensée « sur l’amour humain et divin du cœur de Jésus Christ », invitant à renouveler sa dévotion authentique pour ne pas oublier la tendresse de la foi, la joie de se mettre au service et la ferveur de la mission : parce que le cœur de Jésus nous pousse à aimer et nous envoie vers nos frères.

L’encyclique sur la dévotion au Sacré-Cœur de Jésus, qui s’ouvre sur une brève introduction et qui s’articule en cinq chapitres, rassemble « les précieuses réflexions des textes magistériels précédents et une longue histoire qui remonte aux Saintes Écritures, afin de reproposer aujourd’hui à toute l’Église ce culte chargé de beauté spirituelle » comme cela avait été annoncé en juin.


L’encyclique Dilexit nos du Pape François nous aide à comprendre la façon dont le Christ nous aime. Le Sacré-Cœur de Jésus est une synthèse de l’Évangile. Les visions de certains saints, particulièrement ceux dévots au Cœur du Christ – précise François – « sont de beaux stimuli qui peuvent motiver et faire beaucoup de bien », mais auxquels « les croyants ne sont pas obligés de croire, comme s’il s’agissait de la Parole de Dieu ».

Dans les deux derniers chapitres, le Pape François met en évidence les deux aspects que « la dévotion au Sacré-Cœur doit réunir aujourd’hui pour continuer à nous nourrir et à nous rapprocher de l’Évangile : « l’expérience spirituelle personnelle et l’engagement communautaire et missionnaire » (n. 91). Parmi les dévots des temps modernes, l’encyclique parle avant tout de saint François de Sales, qui représente sa proposition de vie spirituelle avec un « unique cœur percé de deux flèches enfermé dans une couronne d’épines » (n. 118). Sous l’influence de cette spiritualité, sainte Marguerite-Marie Alacoque raconte les apparitions de Jésus à Paray-le-Monial, qui ont lieu entre décembre 1673 et juin 1675. Le noyau du message qui nous est transmis peut se résumer dans ces mots que sainte Marguerite-Marie a entendus : « Voilà ce Cœur qui a tant aimé les hommes, qu’Il n’a rien épargné jusqu’à s’épuiser et se consommer pour leur témoigner son amour » (n. 121).

 Le cinquième et dernier chapitre, « Amour par amour », approfondit la dimension communautaire, sociale et missionnaire de toute dévotion authentique au Cœur du Christ qui, à partir du moment où il « nous conduit au Père, nous envoie vers nos frères » (n. 163). L’encyclique rappelle une fois de plus avec saint Jean-Paul II que « la consécration au Cœur du Christ doit être envisagée en relation avec l’action missionnaire de l’Église, parce qu’elle répond au désir du Cœur de Jésus de répandre dans le monde, à travers les membres de son Corps, son dévouement total au Royaume ». Pour éviter le grand risque, souligné par saint Paul VI, que « beaucoup de choses qui sont dites et faites dans cette mission ne parviennent pas à provoquer la rencontre heureuse avec l’amour du Christ » (n. 208), il faut des « missionnaires amoureux, toujours captivés par le Christ » (n. 209).

L’intégralité de la lettre encyclique « Dilexit nos » se trouve sur le site www.vatican.va (d’après
VaticanNews.va)

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