En quittant ma paroisse de Gujan-Mestras, Louisette, une paroissienne m’offrait cette image encadrée qui a désormais sa place dans ma chambre au presbytère. Je l’ai reçue comme une invitation pleine de délicatesse à tenir bon et surtout avancer « aux jours de joie comme aux jours d’épreuve » Ro 12.
En effet, toute ascension comme le manifeste si bien le dessin dans sa légèreté se nourrit d’une douleur dépassée.
Monter, c’est surmonter. Surmonter nourrit un inattendu : la joie !
Gustave Thibon, un auteur que j’aime lire, approfondit ce constat en affirmant que « L’homme noble est celui que la souffrance rend tendre et que le bonheur fait prier. »
Bienheureuse épreuve et bienheureuse joie en somme … ! Aussi je n’hésite pas à vous partager et faire mienne cette parole de St Jacques :
« Considérez comme une joie extrême, mes frères, de buter sur toute sorte d’épreuves. Vous le savez, une telle vérification de votre foi produit l’endurance, et l’endurance doit s’accompagner d’une action parfaite, pour que vous soyez parfaits et intègres, sans que rien ne vous manque. »
Audacieux mais vrai, alors JOIE !