La fête du Baptême de Jésus vient clore le Temps de NOËL
Dans l’une de ses catéchèses du mercredi le pape François s’interroge :
« Le baptême est-il vraiment nécessaire pour vivre en chrétiens et suivre Jésus ? N’est-ce pas, au fond, simplement un rite, un acte formel de l’Église pour donner un nom au petit garçon ou à la petite fille ? ».
Avant d’y répondre, il cite l’apôtre Paul : « Ne le savez-vous donc pas : nous tous, qui avons été baptisés en Jésus Christ, c’est dans sa mort que nous avons été baptisés. Si, par le baptême dans sa mort, nous avons été mis au tombeau avec lui, c’est pour que nous menions une vie nouvelle, nous aussi, de même que le Christ, par la toute-puissance du Père, est ressuscité d’entre les morts. » (Rm 6, 3-4).
Finalement, il donne sa réponse : « Ce n’est donc pas une formalité ! C’est un acte qui touche notre existence en profondeur. Un enfant baptisé ou un enfant qui n’est pas baptisé, ce n’est pas la même chose. Par le baptême, nous sommes immergés dans cette inépuisable source de vie qu’est la mort de Jésus, le plus grand acte d’amour de toute l’histoire ; et grâce à cet amour, nous pouvons vivre une vie nouvelle, non plus à la merci du mal, du péché et de la mort, mais dans la communion avec Dieu et avec nos frères. »
Connaissez-vous la date de votre baptême ? Si non, c’est peut être l’occasion de la chercher. Pourquoi ? Pour célébrer ce jour où, par pure grâce et sans aucun mérite de votre part, vous avez été aimé, racheté et plongé dans cet amour source de Dieu et rendre ainsi grâce à Dieu !