Le pèlerinage diocésain des familles, pour les vocations : Tous concernés.
« Toute la communauté chrétienne doit se sentir responsable de la tâche d’éduquer les nouvelles générations […] elle est avant tout le lieu où résonne la voix de Dieu qui appelle ». C’est ce que nous rappelle un document des évêques de France, sur le thème « Les jeunes, la foi et le discernement vocationnel ». Le pape François l’avait souligné également : « Là où il y a vie, ferveur, envie de porter le Christ aux autres, surgissent des vocations authentiques. C’est la vie fraternelle et fervente de la communauté qui réveille le désir de se consacrer entièrement à Dieu et à l’évangélisation, surtout si cette communauté vivante prie avec insistance pour les vocations et a le courage de proposer à ses jeunes un chemin de consécration spéciale. » (Evangelii Gaudium n°107)
La perspective d’aider des jeunes à découvrir leur vocation, quelle qu’elle soit, conduit à proposer des pédagogies de l’expérience spirituelle et de l’engagement progressif. Un de ces défis est, entre autres, de prendre en compte un nouveau rapport au temps. Dans une société de l’accélération continuelle, le temps et la patience sont nécessaires pour mûrir un choix libre. Il s’agit d’aider prioritairement les jeunes à « demeurer en Christ » afin d’envisager posément quel appel missionnaire ils portent en eux. […] En ce moment, chacun peut se demander : comment je vis « ce fait de rester » avec Jésus ? […] Quelques réalités pastorales particulièrement identifiées aujourd’hui apparaissent comme des lieux vocationnels propices au discernement : la famille, le service liturgique de l’autel, les retraites spirituelles, les rencontres de Taizé, de Paray le Monial, l’engagement dans un service civique ou dans un volontariat humanitaire, l’hospitalité Bordelaise, les camps et pèlerinages (Lourdes, Terre Sainte…), Les propositions ne manquent pas !
Développer une culture des vocations, invite toute l’Église à « s’interroger sur la façon d’accompagner les jeunes à reconnaître et à accueillir l’appel à l’amour et à la vie en plénitude » […] la personne doit compter avec les découragements ou avec la force d’autres attachements, qui la retiennent dans sa course vers la plénitude : c’est l’expérience de beaucoup, par exemple de ce jeune homme qui avait trop de richesses pour être libre d’accueillir l’appel de Jésus ; c’est pourquoi il repartit, triste, au lieu d’être comblé de joie (cf. Mc 10, 17-22). La liberté humaine, bien qu’ayant besoin d’être toujours purifiée et libérée, ne perd cependant jamais complètement la capacité radicale de reconnaître le bien et de l’accomplir ».
Il y aura toujours un chemin ouvert, avec Dieu : de choix en choix, une prise de risque dans la confiance peut être faite, jusqu’à poser un engagement durable. […] la pastorale des vocations ne peut jamais être marginale dans la vie de l’Église et donc de la paroisse. Toute réorganisation pastorale dans les diocèses devrait pouvoir être accompagnée d’une pastorale renouvelée des vocations.
D’après un texte du service national des vocations
